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Fête des pères - Greg Olear

  • Photo du rédacteur: Cécile Lou
    Cécile Lou
  • 3 oct. 2018
  • 2 min de lecture



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Ce roman de Greg Olear est surprenant et me laisse complètement dubitative.


Toutefois, même si je n’ai pas été conquise par cette lecture, j’ai tout de même envie de la partager car elle reste intéressante de part certains aspects.


Fête des pères, c’est l’histoire de Josh qui, en raison d’un déplacement professionnel de sa femme, se retrouve à rester une semaine seul avec ses deux enfants. On va donc passer une journée, au rythme bien soutenu, avec lui, Maude, sa petite dernière capricieuse (qui a tendance à avoir tout le temps envie de faire caca) et son frère Roland, atteint du syndrome d’Asperger.


La première partie de ce roman très contemporain nous offre un lot de passages carrément jubilatoires et nous délivre des petites perles, tantôt cyniques, tantôt drôles, sur la paternité et sur l’arrivée d’enfants au sein d’un couple :


« Le bon père modère ses attentes et ses espoirs. Il ne s’agite pas pour des problèmes mineurs, et il sait, en bon maître zen, que tout problème est mineur et que rien ne mérite de troubler sa quiétude, pas même les plus cruels sévices et les violations des conventions de Genève : privation de sommeil, chantage émotionnel, Dora l’exploratrice. »
« Celui qui a eu l’idée de l’expression filer comme une souris était sans doute l’auteur génial de dormir comme un bébé. Les souris font un putain de bordel, ducon, et tant qu’on y est, les bébés se réveillent toutes les nuits. Je sais de quoi je parle. »

J’ai aussi beaucoup aimé les parties où l’auteur fait référence au syndrome d’Asperger. On prend bien en compte la difficulté des parents face à une telle différence.


Enfin, lorsque Josh apprend que sa femme le trompe sûrement il se crée des scénarios plus rocambolesques les uns que les autres qui sont plutôt amusants à découvrir pour nous, spectateurs.


Toutefois, de trop longues digressions plombent complètement le récit. Les pensées du narrateur partent dans tous les sens, ce qui a pour résultat de nombreuses pages de références (notamment musicales) dont je n’ai pas perçu la pertinence. J’avoue que j’en ai lu un bon nombre en diagonale et c’est bien dommage, frustrant même, car les premières pages laissaient présager une lecture jouissive.


Pour résumer, à mon humble avis, ce livre complètement décalé aurait pu être une grande réussite si l’auteur n’avait pas fait le choix de parsemer son récit de longues descriptions qui entravent complètement la lecture.

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© 2018 Cécile Des livres à la plume.

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