Toutes les histoires d’amour du monde - Baptiste Beaulieu

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J’aime l’homme, celui qui fait des chroniques si justes et percutantes, celui qui se dit sombre mais qui véhicule des messages lumineux, celui qui sait si bien mettre en lumière les gens sous son objectif… Et avec Toutes les histoires d’amour du monde, il rejoint le cercle très fermé de mes auteurs préférés…

Il y a les histoires qu’on cherche à écrire et il y a celles qui s’imposent à vous…

Dans ce roman, notre cher docteur aussi bien amoureux des mots que des gens, nous livre une part de son histoire : il y a cinq ans, il découvre des lettres de son grand-père décédé. Celles-ci sont toutes adressées à une inconnue, Anne-Lise Schmidt…

Dans le livre, c’est Jean le narrateur même si la frontière avec Baptiste est mince… Son père est complètement retourné par cette correspondance incroyable, alors c’est à lui que revient la tâche de délier les fils de l’histoire et il va en profiter pour lui faire passer des messages… Car toutes les histoires d’amour du monde sont belles et inspirantes…

Je n’ai pas réussi à lâcher ce livre, je voulais faire durer le plaisir mais j’ai complètement échoué. Impossible de m’interrompre dans la lecture de cette touchante correspondance et c’est au petit matin que j’ai tourné la dernière page, triste de l’avoir finie et profondément heureuse de l’avoir lu.

Il y a les romans qui vous font passer un bon moment et il y a les livres qui s’impriment en vous et qui délivrent des messages qui résonnent au plus profond de votre être.

Ces lettres, c’est de la poésie empreinte d’humanité. Un livre sur les secrets de famille, la guerre mais aussi sur la tolérance, l’espoir, la liberté et sur l’Amour.

Extraits:

" Tous les jours, toute la beauté du monde vient nous visiter, l’ignorez-vous ? Elle éclate là, sous nos yeux. Elle est dans un baiser furtivement donné. Dans ces mains réunies plus fort."

« J’ai 65 ans, j’aime ma famille, mes enfants, mes petits-enfants, et, si je pouvais leur laisser un conseil, ce serait : aime tout le monde quitte à te tromper, mais essaye l’amour en premier plutôt que la méfiance ! Un homme ça se considère. »

« Il y a toujours un pays derrière les larmes. »

« Je voudrais un fils. Pour ne lui apprendre que ce qui est bon en ce monde, et ne lui montrer que ce qui est beau. Peut-être, même, ne jamais lui parler de la guerre, qui devrait rester un secret entre grandes personnes. »