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L'appel

  • Photo du rédacteur: Cécile Lou
    Cécile Lou
  • 6 juil. 2018
  • 4 min de lecture




Elle est si belle quand elle rit…


Le rituel quotidien des coups de téléphone… Sa mère, sa meilleure amie, ses potes, ses collègues… Chaque soir, c’est la même rengaine, le même ballet incessant de sonneries…


Je suis sur le canapé, à côté d’elle… J’aime l’écouter. L’entendre serait plus juste car je suis incapable de vous dire de quoi il est question. Entre les peines de cœur, les nouveaux princes charmants, les ragots du bureau, les plans sur la comète et surtout les nombreux changements d’acteurs principaux, j’avoue que j’ai du mal à suivre… Cela fait bien longtemps que j’ai arrêté de tendre l’oreille attentivement, je me laisse juste bercer par le son de sa voix, ses éclats de rire ou ses coups de sang…


Il commence à faire doux dehors… C’est la première soirée où nous laissons la fenêtre entrouverte. Je la vois frissonner et sa poitrine se tendre imperceptiblement sous son petit caraco en soie.

Mon attention se fait subitement plus précise. Mon regard se perd à la naissance de ses seins, sur sa peau fine et douce. J’observe aussi la courbe de ses fesses et de ses cuisses dévoilées grâce au mini short qu’elle porte. J’en profite pendant qu’elle est concentrée sur sa conversation téléphonique. Elle n’aime pas que je la regarde. Elle est bourrée de complexes et focalise son attention sur des défauts tout droit sortis de son imagination. Si seulement elle pouvait se percevoir de la façon dont je la vois… Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. A chaque fois, elle me fait le même effet, la voir, la deviner me met dans tous mes états. Je sens que je commence à durcir…


Je m’approche doucement d’elle et fais délicatement rouler ses bretelles le long de ses épaules. Elle a un petit mouvement de surprise mais ne me repousse pas pour autant. Je commence alors à caresser son cou et à descendre progressivement… Je vois bien que sa concentration est en train de faiblir et qu’elle commence à perdre le fil de la discussion. Pendant que mes mains font glisser son haut et se font un peu plus entreprenantes, elle tente d’abréger la conversation mais son interlocutrice, quelle qu’elle soit, ne semble pas l’entendre de cette oreille. Sa voix devient moins assurée, son souffle s’accélère à chaque passage de mes doigts.


J’enserre ses mamelons, puis ma bouche vient prendre le relais. Je l’embrasse, et la mordille délicatement. Elle bouge, tente de se dégager. Chacune de ses réponses se fait de plus en plus laconique, son attention happée par mes baisers, comme si désormais elle était sous ma domination. Je fais glisser ma main sous son short et commence à caresser son intimité. Elle frémit. Je sens son clitoris gonfler peu à peu sous mes doigts. Plus il enfle et plus j’augmente le rythme et la pression. Ses grands yeux deviennent brillants, elle a du mal à répondre. Je la vois serrer sa main autour du téléphone. Je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin… Je veux la voir perdre la raison et jouir sous mes yeux…


Je sens l’excitation me gagner, je tente de détourner mon attention mais la voir onduler sous mes mains est plus fort que mon esprit. Je la déshabille et même si elle me lance un regard noir, elle ne peut rien me dire sous peine de se trahir auprès de sa correspondante. J’en profite. Elle est maintenant nue devant moi avec son téléphone comme seul rempart. Je permets à mes yeux de se perdre sur chaque centimètre de sa peau désormais entièrement dévoilée. A chaque fois, je vis cela comme une chance. Ce magnifique corps aux courbes généreuses appartient à ma femme.

Je m’approche de son entrejambe et commence à titiller son petit bijou déjà tout enflé. Je la sens bloquer son souffle. Elle lutte contre l’agitation qui la gagne mais je vois que cela devient extrêmement difficile pour elle. Cela m’excite encore plus. Je l’aspire et laisse ma langue parcourir son intimité avec voracité. Elle commence à geindre. J’espère qu’elle a raccroché mais en fait cela n’a aucune importance, seul compte le plaisir que je lui donne. Ses yeux se sont fermés, son attention complète tournée vers ce feu que je sens grandir en elle. Elle bouge de plus en plus, sa respiration se fait saccadée et les petits gémissements qu’elle laisse échapper m’encouragent à continuer de plus belle. Je la sens se tendre, elle ouvre les yeux et laisse échapper un râle profond de sa bouche voluptueuse. Son regard est ailleurs comme si elle était transportée dans une autre dimension. J’aime quand elle lâche prise comme ça et qu’elle se donne toute entière sans aucune inhibition.


J’en profite pour retirer mon pantalon et mon caleçon et mon membre comprimé jusque là est heureux de se redresser fièrement. Il est prêt, je suis prêt. Je m’allonge sur elle et la pénètre. Elle ne peut retenir un petit cri au moment où j’atteins le fond de son intimité. J’aime la prendre juste après qu’elle ait eu un orgasme, c’est comme si elle était plus étroite, plus sensible. Je sens son sexe palpiter autour du mien. Je prends mon temps.


Elle est si belle quand elle est submergée par le plaisir, quand elle s’abandonne toute entière. J’ai le sentiment de l’avoir en mon pouvoir. Elle me surprend en laissant échapper un « j’aime quand tu me prends comme ça ». Mon sang ne fait qu’un tour, je sens l’orgasme qui gronde et qui ne demande qu’à se déverser. Alors je me retire et me redresse. Je veux encore faire durer ce moment. Je la fais se lever et se baisser les mains appuyées sur le canapé.


Son cul est dressé fièrement juste sous mon regard. Je prends un pied monstre rien qu’à la voir comme ça. Je reviens en elle. A chaque aller retour, elle laisse échapper un gémissement comme si j’atteignais ces entrailles et pourtant elle se recule à chaque fois comme pour mieux s’empaler sur moi. Je tente de ralentir le rythme, mais le désir se fait trop intense alors j’attrape son bassin et j’accélère la cadence. Sous la puissance et la rapidité de mes coups de reins, je la sens trembler et se perdre bruyamment dans le plaisir, alors je m’autorise à la rejoindre.


Son téléphone se remet à sonner.


Elle ne décroche pas cette fois…

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© 2018 Cécile Des livres à la plume.

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