La vie en Rosalie - Nicolas Barreau
- Cécile Lou
- 2 juil. 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 juil. 2018

Après le Sourire des femmes et Tu me trouveras au bout du monde, Nicolas Barreau nous offre, dans la Vie en Rosalie, une « savoureuse promenade dans un Paris littéraire, où le destin et l’amour s’écrivent à l’encre bleue ».
Nous faisons la connaissance d’une charmante jeune femme, Rosalie, qui tient une papeterie. Sa boutique et son existence paisible vont être chamboulées par l’arrivée de deux hommes dans sa vie et la chute de présentoirs.
Il y a tout d’abord, Max, célèbre auteur qui lui offre d’illustrer son nouveau conte, le tigre bleu, mais il y a aussi Robert, cet américain charmant mais sacrément désagréable qui accuse ce dernier de plagiat.
Notre sympathique et touchante Rosalie va donc partir à la recherche de la vérité sur les origines du Tigre bleu.
Dommage qu’il n’y ait aucune surprise et que l’intrigue soit aussi prévisible. Avec un soupçon de rebondissements en plus, ce roman serait vraiment une immense réussite.
Toutefois, c’est une histoire douce et délicate avec des personnages attachants, une jolie ode à l’amour et l’amitié, avec une atmosphère romantique et Paris en toile de fond pour une parenthèse tendre et agréable.
Un livre qui nous permet de voir la vie en Rose et en Rosalie…
Extraits :
« Le devait-elle à ce tout premier regard posé sur la mer, gravé dans sa rétine de fillette comme une métaphore de bonheur ? A sa volonté précocement affirmée, de faire les choses différemment ? Quoi qu’il en soit, le bleu ravissait Rosalie comme nulle autre couleur. »
« C’est d’en haut ou de loin qu’on voit le mieux. Il est bon, de temps en temps, de considérer les choses dans leur ensemble (…). Ce n’est que dans ces moments-là qu’on s’aperçoit que tout s’assemble parfaitement bien. »
"Je l'ai laissée s'en aller alors que je ne me rendais pas compte de l'ampleur de la perte. Parce que je croyais que tout était irrévocable. J'étais jeune, je ne savais pas tout. Je pensais que notre relation était sans issue. J'aurai peut-être dû me battre. Sûrement, même. C'est souvent lorsqu'une chose est irrémédiablement perdue qu'on prend la mesure de ce qu'elle signifiait pour nous".
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