Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie - Virginie Grimaldi
- Cécile Lou
- 5 août 2018
- 2 min de lecture

Après Marie et Julia, Virginie Grimaldi nous offre une nouvelle héroïne tout aussi attachante : Pauline.
Le mari de cette dernière a demandé le divorce et elle tente tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau pour son fils. Mais celle-ci ne se résout pas à laisser filer son grand amour sans avoir tout tenté. Alors, elle décide de lui envoyer des lettres pour lui rappeler certains souvenirs, ciments de leur couple, dans l’espoir que celui-ci ouvre les yeux et revienne.
Le livre alterne des chapitres sur le quotidien de Pauline et les missives qu’elle envoie. J’ai beaucoup aimé cette construction qui donne un rythme intéressant au récit. De plus, ces retours en arrière apportent un vrai plus pour mieux appréhender la psychologie du couple.
A bout et après avoir commis une bourde au boulot, notre héroïne se retrouve, presque à contrecœur, à partir en vacances avec sa famille avec laquelle les relations ne sont pas toujours très simples. Ce séjour familial nous offre un florilège de personnages imparfaits, criants de vérité et tous aussi touchants les uns que les autres. Je donne tout de même une mention spéciale à Colombe et ses réparties cinglantes, et j’avoue, au passage, que j’ai adoré avoir des nouvelles des personnages de Tu comprendras quand tu seras plus grande.
Pour moi, c’est encore un grand OUI ! Une plume toujours aussi fluide et agréable, une histoire touchante, des personnages attachants et un soupçon d’humour. Il y a des livres qui se suivent et qui se ressemblent. Pas avec Virginie Grimaldi. Même si une fois encore, elle nous délivre avec délicatesse et sensibilité une tranche de vie, elle nous offre ici un rebondissement de taille avec la dernière partie du roman. On délaisse le feel-good pour l’émotion mais avec toujours autant de justesse.
Virginie Grimaldi nous offre donc encore une fois un véritable moment de bonheur, de tendresse et d’émotions. Encore un immense coup de coeur !
Extraits :
« La prochaine fois, elle peut m’appeler mille fois, passer par la fenêtre ou m’envoyer un pigeon, je ne répondrai pas. Si c’est sa conception de l’amitié, elle peut la donner à quelqu’un d’autre. C’est vrai, quoi. Pour qui elle se prend, celle-là, pour me dire la vérité ? »
« Nous avions la tête pleine de projets et l’attitude pleine de certitudes. Les projets ont été réalisés, les certitudes ont vacillé. On devrait nous prévenir que devenir adulte donne la gueule de bois. »
« Fermer une guêpière seule, c’est aussi facile que de traverser l’Atlantique à la nage pour une enclume. »
« Mon fils, mon tout-petit. Tu grandis tellement vite. Je ne peux pas étirer le temps, mais je peux lui donner plus d’épaisseur. »
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