Les jours meilleurs - Cecelia Ahern

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Dans les jours meilleurs, Cecelia Ahern, auteur de PS, I LOVE YOU, nous relate l’histoire de Kitty, une jeune journaliste tombée en disgrâce dans la profession et même auprès de ses proches, suite à une émission dans laquelle elle a injustement accusé un homme.

Nous découvrons une héroïne imparfaite, égoïste et tellement centrée sur ses propres malheurs qu’aveugle à la vie des gens qui l’entourent.

Suite à un effort considérable, elle va tout de même se rendre à l’hôpital pour voir Constance, son amie et mentor qui dirigeait le magazine dans lequel elle écrit. Cette dernière, mourante, l’encourage à écrire un article et lui transmet une liste de 100 noms pour mener à bien cette tâche. Mais elle décède avant d’avoir pu lui en dire plus.

Kitty va donc se retrouver au pied du mur avec seulement cette fameuse liste pour espérer redorer son blason avec un article exceptionnel.

Ce qui était une course contre la montre à la recherche d’une histoire fabuleuse devient une quête inspirante qui poussera notre journaliste à apprendre à profiter, à privilégier l’amitié au scoop, à délaisser ses intérêts pour aider les autres et surtout à lui faire voir l’extraordinaire en chacun.

Dans un premier temps, on déteste (presque) cette jeune femme et on peut trouver que les châtiments infligés par ses détracteurs, bien que grossiers, sont presque mérités. Mais au fil des pages, on s’attachera à elle et par son intermédiaire, on rencontrera une pléthore d’histoires et de personnages attendrissants.

C’est une jolie histoire, facile à lire et légère, pourtant il m’a manqué un petit quelque chose. Je regrette par exemple que l’enquête de notre jeune journaliste soit dépourvue d’aspérités et que les sentiments entre les personnages manquent un peu de profondeur.

Toutefois, cela reste un roman agréable pour un doux moment sur les nouveaux départs et qui nous invite à voir l’extraordinaire en chacun de nous.

Extraits :

« Il arrive à tout le monde de se tromper, personne n’est parfait. Mais il faut apprendre de nos erreurs pour devenir de meilleurs professionnels et, plus important encore, de meilleures personnes. »

« elle regardait (La belle et la bête) parce qu’elle savait comme la bête, ce que c’était que de reconnaître la beauté, d’être fasciné par elle et de se sentir tellement plus vivant en sa présence qu’on a envie de l’enfermer et de la garder sous clé pour la contempler et la célébrer tous les jours. »

« – Je faisais ma prière tous le soirs, c’était aussi machinal que de me laver les dents. Je croyais en Dieu autant que dans les bactéries. C’était un truc utilisé par les adultes pour faire peur aux mômes, une habitude, un truc à faire. »