Lola, petite, grosse et exhibitionniste - Louisa Méonis
- Cécile Lou
- 13 oct. 2018
- 2 min de lecture

J’aime bien une fois de temps en temps lire un livre de poulettes, c’est comme déguster un caramel en douce et cela me permet de passer un moment léger et drôle. Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon billet d’humeur intitulé La lecture et moi dans lequel j’assume ma position de lectrice amatrice de lectures légères (dans le bon sens du terme). Toutefois, les livres de chick litt se suivent et… ne se ressemblent pas !
J’ai rencontré Louisa Méonis au salon du livre de Castries. C’est une jeune femme adorable et souriante (comme moi), qui vit juste à côté de chez moi, qui a deux enfants (comme moi) et qui vit de sa plume (mon rêve!). Alors je n’ai pas résisté et et je suis repartie avec l’un des ses livres sous le bras.
Quelques jours plus tard, me voilà donc installée prête à découvrir le tome 1 des aventures de Lola. Les premiers chapitres correspondent bien à l’idée qu’on se fait de ce genre littéraire : une femme, complexée, un peu gaffeuse à la Bridget Jones, qui tombe amoureuse de son riche patron comme Anastasia Stell, un chat, une meilleure amie très présente et un vibromasseur au petit nom de Jeannot-le-vibro.
J’avoue que je n’en attendais pas plus. Pourtant, Louis Méonis a réussi à me surprendre. En fait, Lola ce n’est pas juste une héroïne moderne classique et on délaisse rapidement les histoires de cœur et les parties de jambes en l’air pour des aventures surprenantes : quand Bridget Steel se retrouve dans le monde de Lara Croft.
Alors, oui, la plume est parfois un peu familière, l’héroïne légèrement caricaturale mais Lola m’a vraiment permis de passer un moment amusant, pétillant et léger.
Vous reprendrez bien un caramel ?

Extraits :
« Je pensais que ce genre de mec était une légende. J'ai l'impression d'avoir croisé une licorne. Une super méga sexy licorne ! »
« Bordel, elle ressemble à Cruella d’Enfer ! C’est pas possible ! Soit son miroir est en grève, soit, compte tenu de son âge avancé, elle n’a plus les yeux en face des trous. »
« Je suis au bout du rouleau. Je dirais même : au bout du bout du rouleau ! Et y a rien de pire que de se retrouver aux chiottes avec la fin du rouleau de PQ, car, quoi que vous fassiez, vous êtes dans la merde ! »
Commenti