top of page
  • Black Instagram Icon
  • Black Facebook Icon

Poste restante à Locmaria -Lorraine Fouchet

  • Photo du rédacteur: Cécile Lou
    Cécile Lou
  • 30 sept. 2018
  • 2 min de lecture



Lorraine Fouchet - Poste restante à Locmaria - photo - image - livre

Dans son dernier roman, Lorraine Fouchet nous invite à découvrir Chiara, une jeune femme qui a grandi avec le poids de l’absence de son père, mort avant sa naissance et la distance de sa mère inconsolable.


L’histoire commence avec le récit de la soirée d’anniversaire de sa mère, où c’est finalement Chiara qui va recevoir un étrange cadeau : la révélation qu’elle est peut-être la fille d’un marin breton.


Sonnée par cette soudaine nouvelle, elle s’enfuit direction l’île de Groix à la recherche de ses origines.


En parallèle, on rencontre Charles, un jeune homme qui a perdu sa mère et qui souhaite devenir médecin pour sauver la vie des autres.


Comme vous le savez, j’apprécie beaucoup cette structure qui consiste à alterner les histoires au fil des chapitres et une fois encore, cela fonctionne parfaitement selon moi. On quitte Chiara, on est ravi de retrouver Charles et ainsi de suite… De plus, alors que l’histoire de Chiara est relatée à la première personne, celle de Charles est rédigée à la seconde et cette alternance de forme narrative est également très appréciable.


Mes pages préférées sont toutefois celles où Lorraine Fouchet laisse la parole aux objets avec un coup de cœur particulier pour la boîte au lettres. Vous ne verrez plus jamais ces dernières de la même façon...


Comme d’habitude, on retrouve des personnages attachants et une plume tendre. C’est une histoire pleine d’humanité dans une atmosphère agréable et rythmée par de douces mélodies qui, malgré un petit problème de volet se lit très facilement.


Poste restante à Locmaria est dans la lignée des autres romans de l’auteur et offre un moment de lecture bien plaisant. Quand on tourne la dernière page, on n’a qu’une envie : sentir un petit air marin et de déguster des bons cakes au romarin.


Extraits :


« Un livre, ça épaule les jours lourds et ça donne des ailes les jours légers. »
« Les mots sont mes rames et mon esquif. Je ne saurais pas vivre sans eux, ils soignent, ils apaisent, ils hurlent leur colère, ils souffrent, ils se moquent de moi, ce sont mes compagnons de route. »
« – Nous sommes ceux que nous aimons et ceux qui nous manquent, dis-je. Le reste, d’où l’on vient, ce qu’on fait, est sans importance. »
« Dans le dictionnaire, "servir" signifie être utile. Les parents ne sont pas utiles, ils font partie de la donne de départ, qu'on leur ressemble ou pas. On s'adapte, on s'insurge, on s'entre-tue, on s'entraime ».

Comments


© 2018 Cécile Des livres à la plume.

JOIN MY MAILING LIST

bottom of page